Itinéraires touristiques Vaslui

 

  1. À Vaslui – on peut visiter :

 

Le Musée Départemental « Étienne le Grand »

Le Musée Départemental de Vaslui a été ouvert le 26 septembre 1975, étant considéré, à l’époque et aujourd’hui encore, comme le plus jeune musée du pays, ce qui est encore valable de nos jours, ainsi que le musée le mieux réalisé du point de vue scientifique et des techniques muséales.

Le Musée départemental « Étienne le Grand » comprend des sections d’archéologie, d’histoire médiévale et contemporaine, d’ethnographie, d’art plastique et un salon de l’humour portant le nom « Constantin Tănase ».

 

 

 

Le Palais Mavrocordat

Le Palais Mavrocordat est le plus connu parmi les monuments historiques de Vaslui. Il a été érigé à la fin du XIXe siècle (1892), par Gheroghe Mavrocordat et c’est une des plus belles constructions de la ville, impressionnante par son ornementation, ses dimensions et son style. Il a résisté au fil du temps, en gardant presque la forme originale. L’accès principal se fait par un portail avec un donjon décoré avec des plaques en céramique, et actuellement s’y trouve le Palais des Enfants (le Club des Elèves). 

 

 

 

L’Église Princière « La Décapitation de Saint Jean le Baptiste »

L’Église princière « La Décapitation de Saint Jean le Baptiste » de Vaslui est la création du prince Étienne le Grand, bâtie en 1490 comme une chapelle oratoire de la cour princière. Selon l’inscription votive, sur le mur ouest, l’église a été construite en moins de cinq mois (27 avril – 20 septembre).

Bien que transformée par des interventions modernes, l’église reste un monument représentatif de l’architecture de l’époque d’Étienne le Grand grâce à la particularité du pronaos sur-élargi, solution reprise comme modèle dans la construction des églises de ville du temps du grand voïvode.

 

 

La Bibliothèque départementale « Nicolae Milescu Spătarul », ayant un nombre impressionnant de volumes, joue un rôle important dans la vie culturelle du département de Vaslui. Créée en 1951, la bibliothèque dispose d’un fonds valeureux de livres rares, de livres religieux du XVIIe et XVIIIe siècles, de volumes avec autographe des grands classiques roumains, ainsi que des collections complètes de revues parues avant 1945.

La Maison Ghica

Elle a été construite en style néoclassique et c’est le plus ancien bâtiment laïc de la ville, qui a appartenu à Elena Ghica (la propriétaire du bourg de Vaslui), la sœur du dernier prince de la Moldavie, Grigore Ghica.

 

Les Maisons Mădârjac et Ornescu ont été réalisées par des maîtres italiens comme Delcasse et Ornescu et elles sont significatives pour l’image des villes roumaines du XIXe siècle. 

 

 

  1. Le Trajet : Vaslui - Muntenii de Sus – Soleşti – Micleşti – Codăeşti – Dăneşti - Tăcuta

Muntenii de Sus – Musée villageois et Ensemble Folklorique « Rândurile » - Soleşti – Manoir

Rosetti-Solescu

 

Le manoir a été construit au XIXe siècle par la famille Rosetti, descendante de la grande famille de boyards Ruset (Roset), d’origine princière, du côté de Solescu. La plus importante personnalité de la famille a été Doamna Elena Cuza (la Reine Elena), l’épouse du souverain Alexandru Ioan Cuza.  

 

La maison est un édifice représentatif pour l’architecture moldave et roumaine du début du XIXe siècle, les éléments traditionnels se mélangent à ceux de style néoclassique, prédominant en Europe à l’époque.

Le monument se trouve dans un état avancé de dégradation, une consolidation – restauration urgente étant nécessaire.

 

Soleşti – Église « L’Assomption de la Vierge Marie » du manoir Rosetti-Solescu, bâtie entre 1859 et 1860 par Ecaterina Rosetti-Solescu, comme chapelle oratoire de la cour. Dans la cour se trouve la tombe d’Elena Doamna (la Reine Elena).

 

 

Soleşti – Village de Ştioborăni – l’Église en bois « Saint Nicolas » de l’ancien ermitage Ştiuborăni

Elle a été bâtie en 1726 par le sommelier Grigoraş Mardare et déplacée sur l’emplacement actuel entre 1941 et 1945.  

 

 

Micleşti - Le Monastère « Étienne le Grand et le Saint » sur le tertre de Burcel

Le tertre de Burcel est situé à environ 4 km nord-ouest par rapport à la commune de Micleşti, à 25 km au nord de Vaslui. Il est attesté par des documents depuis 1498 en tant que propriété du maréchal de la cour appelé Burcel. Sur les versants de ce tertre se trouve une précieuse réserve botanique, qui comprend plus de 270 espèces florales, surtout pontiques, des espèces rares pour la flore de la Moldavie.

Chaque année, au moment de la fête patronale, s’y déroulent des activités religieuses, culturelles et artistiques à la mémoire des protecteurs du monastère et du voïvode moldave Étienne le Grand (1457-1504).

 

Codăeşti – L’Ensemble du manoir Roset – Balş, village de Pribeşti (VIIe-XIXe siècles) est formé de la maison Roset-Balş, de l’église de cour, de la maison administrative et des édifices annexes (le grenier).

La maison Roset-Balş est considérée comme l’une des plus grandes réalisations de l’architecture civile moldave des XVIIe-XVIIIe siècles.

Le premier document qui atteste le manoir de Pribeşti date depuis le règne de Constantin Cantemir, le 14 novembre 1691.

Le monument est en train d’être consolidé et restauré, avec le financement du Ministère de la Culture et des Cultes.

 

 

Codăeşti – L’Église en Bois « La Naissance de la Vierge Marie », village de Pribeşti

Fondée vers 1844 par le gouverneur Lupu Balş et son épouse, Eufrosina, en tant que chapelle oratoire, sur l’emplacement d’une église dédiée à Saint Nicolas, attestée en 1636 et reconstruite, vers 1765, par la famille Ruset (Roset). L’église fait partie de l’ensemble du manoir Roset – Balş.

L’iconostase datant du XIXe siècle est préservée, huile sur bois. « L’Homélie de Varlaam », imprimée à Iaşi en 1643, contient des notes concernant les fondateurs.

 

Dăneşti – La Maison Commémorative « Emil Racoviţă », village Emil Racoviţă

Emil Racoviţă a été explorateur, spéléologue et biologiste roumain, étant considéré le fondateur de la biospéléologie (étude de la faune en souterrain – grottes et nappe phréatique). Pendant sa vie, il a été désigné comme académicien et président de l’Académie Roumaine.

La maison commémorative « Emil Racoviţă » (1868–1947), le lieu de naissance du scientifique roumain, est organisée pour préserver le souvenir de celui qui a mis les bases de la spéléologie et accueille des objets liés à l’enfance du savant, des photocopies, des fac-similés (reproduction exacte d’un texte, d’une signature, d’un dessin ou d’une peinture à l’aide de la photographie, de la phototypie, par une copie manuelle) ;

 

 

Tăcuta – Le Musée du village

Le Musée, fondé en 1986 par les instituteurs Elena et Costel Rotaru, présente des objets d’exposition ayant un profil ethnographique. C’est un petit musée, mais avec des objets d’une grande valeur : peintures, monnaies, costumes populaires, outils pour le travail du chanvre, avec des sections d’archéologie, ethnographie, art populaire, de riches collections d’art plastique, des objets rares et une serie de livres avec l’autographe de l’auteur. Certains des objets exposés sont uniques en Roumanie.

 

 

  1. Le Trajet : Vaslui – Zăpodeni – Bălteni – Brăhăşoaia – Rebricea – Rafaila – Cozmeşti – Deleşti – Vaslui

 

Zăpodeni : L’Église en bois « Saint Nicolas »

L’église a été construite vers 1770 par Carp Bălăuţă. Les maîtres ont été : Ioan Muştiuc de Zăpodeni, Pavel Stoleru et Rusu Zaharia de Iaşi.

Dans une phase plus récente, les façades ont été couvertes de planches en bois.

 

Bălteni : La Réserve forestière et botanique

La Réserve de Bălteni est celle qui est la plus proche du municipe de Vaslui, étant située à 10 kilomètres, dans la Vallée du Bârlad, zone connue par les locaux sous le nom de « Dumbrava Bălteni » (la Clairière Bălteni). Ici poussent des espèces très rares comme le petit sisymbre, la tulipe multicolore, les riches perce-neiges, la tulipe jaune et les iris des marais, ainsi que les chênes de prairie. En 1982, la réserve avait une superficie de plus de 300 ha, et aujourd’hui elle ne couvre plus que 18,8 ha. Outre son importance scientifique, la réserve de Bălteni offre un paysage exceptionnel qui attire beaucoup d’amateurs de nature.

 

Brăhăşoaia : La Réserve forestière et botanique Hârboanca

La Réserve forestière et botanique Hârboanca a une superficie de 40,8 ha et se situe sur le versant droit de la rivière Bârlad, dans les environs du village Brăhăşoaia, et représente une île typique de la sylvo-steppe d’autrefois du Plateau Central Moldave. Elle est située à 16k m nord-ouest de Vaslui et détient de nombreuses espèces de hêtre.

 

 

Rebricea : L’Église « l’Assomption de la Vierge Marie », village Tatomireşti

L’église a été construite en 1792 par le maréchal de la cour Arghire Cuza et sa femme, Ilinca. Dans le pronaos se trouvent les dalles funéraires des fondateurs.

 

Rafaila : L’Église « La Naissance de la Vierge Marie » du Monastère Rafaila

Elle a été bâtie en 1834 à l’initiative du moine-prêtre Iorest, sur l’emplacement de l’ancienne église en bois (attestée en 1599 et 1636). L’église en bois a été déplacée de l’enceinte du monastère au centre du village, et elle fonctionne aujourd’hui comme paroisse. Les façades sont décorées avec des éléments néoclassiques

 

Rafaila : Le peuplier géant

Le peuplier du temps d’Étienne le Grand, vieux de 550 ans et avec 13 m de circonférence, est considéré comme un monument de la nature, protégé par la loi. Au cours du temps, il a été foudroyé et a été brûlé de nombreuses fois, et malgré tout il est toujours vert et vivant.

 

Cozmeşti : Le Monastère Fâstâci, village Fâstâci

Le monastère, fondé par les boyards Palade au XVIIe siècle, a été reconstruit par le prince Mihai Racoviţă Cehan au XVIIIe siècle. Il a souffert des extensions et des transformations au XIXe siècle.

L’ensemble comprend : l’église « Saint Nicolas » (1721), la tour de porte avec clocher (1808), les maisons des prieurs (1834) et le mur d’enceinte (1834-1851).

  

 

Deleşti : L’Église en bois « L’Assomption de la Vierge Marie » de l’ancien ermitage Hârsova (Hârsoviţa), village de Mănăstirea

L’église a été construite en 1756 par le boyard en charge des tentes militaires en temps de guerre, Ştefan Caracaş, appelé aussi Găluşcă, sur l’emplacement de l’ancien ermitage ayant comme fête patronale la Saint Nicolas, attesté en 1669. L’iconostase porte la signature de Grigorie Zugrav (1756).

 

 

 4. Le Trajet : Vaslui – Laza – Poieneşti – Ivăneşti – Gârceni – Dragomireşti – Voineşti – Puieşti – Pogana – Bârlad (hébergement Bârlad)

 

Laza : le Lac Puşcaşi

Le lac est situé sur la route nationale DN Vaslui – Bacău, à l’entrée de la commune Laza, et est l’un des plus importants lacs d’accumulation de Roumanie, où vivent les espèces de poissons suivantes : carpe, carassin, meunier, perche, novak, phytophage, brème.

 

Poieneşti : le Monastère loreşti, village Floreşti

Le monastère a été fondé par Cârstea Ghenovici, grand gouverneur, au XVIe siècle et a été rénové par Gavriliţă Costache, le gouverneur et ses fils – Vasile, le gouverneur et Lupu trésorier – avec Antohie Jora l’atman, au XVIIe siècle et a été reconstruit par le prieur Nil entre 1852-1859.

L’ensemble comprend l’église « Saint Elie », le palais des prieurs, la tour de porte et le clocher, toutes ces composantes portant l’empreinte de la reconstruction dans un style romantique 1852 et 1859.

 

Ivăneşti : L’Église en bois « Saint. Nicolas » de l’ancien ermitage Gologofta-Huşenii-Balica

Elle a été construite en 1774 par le moine-prêtre Ghenadie Cazimir et restaurée par le moine-prêtre Veniamin, en 1830, lorsque ont été ajoutées les tourelles portant des inscriptions de datation au-dessus de la porte du pronaos et sur la façade nord.

 

 

Gârceni : Le Monastère Mălineşti — L’Église en bois « les Saintss Voïvodes » du monastère Mălineşti

L’ermitage Mălineşti est situé à une altitude de 600 m, dans un lieu pittoresque, entouré de forêts, sur les hauteurs de la colline Cucu. Ici se trouve le plus ancien établissement monacal de la région, dont sont préservées l’église et quelques constructions annexes.

L’église a été construite par la communauté des moines 1826, ayant comme maîtres Gheorghe et Teodor, à côté de l’ancienne église de 1762 (la création du moine-prêtre Nicodim). Elle a été réparée et dotée par le maréchal Constantin Prezan, en 1925.

On y trouve des espaces pour dormir.

 

Dragomireşti : L’Église en bois « l’Entrée de la Vierge Marie au Temple » (Vovidenia)

Elle a été construite vers 1774, par l’apprenti Enea et le maître forgeron, Neagu, à l’est d’une église plus ancienne (déplacée au XVIIe siècle du lieu-dit « Au cimetière »). Elle a été bâtie par la communauté du village.

L’église se distingue par la précision de la réalisation technique, l’harmonie des formes, la monumentalité de l’espace intérieur, la conservation de l’apparence et de la structure initiales.

 

Voineşti : L’Église en bois « la Pieuse Paraschiva », village de Voineşti

Construite vers 1745 par la communauté du village.

Le premier lieu de culte est mentionné dans des documents en 1460, pendant le règne d’Étienne le Grand, ayant la fonction de monastère.

La peinture de l’iconostase et du tétrapode a été réalisée par Anastasie, par Anastasie, peintre en bâtiments, le prieur du Monastère Floreşti, en 1745, conformément à l’inscription en lettres cyrilliques au-dessous des icônes de célébration.

 

Voineşti : L’Église en bois « l’Assomption de la Vierge Marie », village de Obârşeni

Elle a été fondée par la communauté du village, en 1818, sur un plateau situé sur la partie est du village, entourée par le cimetière.

L’iconostase actuelle se trouve au-dessus de celle peinte sur toile, par le peintre Anastasie, au XVIIIe siècle, apportée probablement de Voineşti.

 

Puieşti : L’Église en bois « Saint Nicolas » de l’ancien ermitage Strâmba, village de Cetăţuia

Fondée par la communauté des moines du monastère de Neamţ, probablement au XVIe siècle, l’église a souffert des modifications au XVIIIe siècle. C’est l’un des plus anciens monuments de l’éparchie de Huşi et son iconostase datant de 1670, est réalisée selon la technique de la détrempe sur bois.

 

Pogana : L’Église en bois « l’Assomption de la Vierge Marie », village de Cârjoani

Fondée en 1777 par la communauté du village, l’église a l’inscription votive en lettres cyrilliques, le système de fermeture avec « verrou et poignée » et l’iconostase (un fragment) peinte au XVIIIe siècle, détrempe sur bois.

Pour l’hébergement, il faut aller à Bârlad.

 

 

5.       Le Trajet : Bârlad – Tutova(Bădena) – Bogdăniţa – Fruntişeni – Zorleni

 

Bârlad : L’Église « Saint Elie » de la  corporation des pelletiers

Elle a été construite par la corporation des pelletiers entre 1859-1869, à côté de l’église en bois, fondée par la corporation des pelletiers entre 1794–1795 ; architecte : Ignat Lorenzo, maîtres : Mihai Popoiu et Gheorghe Baciul, apprentis maçons. Restaurée par le Ministère de la Culture et des Cultes (1993-2004).

 

Bârlad : L’Église princière « l’Assomption de la Vierge Marie »

Construite par le voïvode de la Moldavie Vasile Lupu au XVIIe siècle (v. 1636), sur l’emplacement d’une église attribuée à Étienne le Grand (XVe siècle). Elle a été rebâtie à partir des fondations entre 1804-1827 et reconstruite à partir du niveau des fenêtres entre 1840-1842, et en 1867 on lui a rajouté le revestiaire.

 

Bârlad : Le Musée Vasile Pârvan

Le Musée a été fondé par l’élite des intellectuels de la ville de Bârlad le 10 avril 1914, afin de répondre à la volonté de réunir les biens culturels dans une institution spécialisée, qui les préserve et les valorisent pour le grand public.

Il est aménagé dans le bâtiment de l’Ancienne Préfecture, un immeuble déclaré monument architectural.

Il accueille des expositions permanentes : six collections entrées en tant que donations, comprenant de l’art populaire roumain, de l’art plastique, décoratif européen et extrême-oriental, de la numismatique, des médailles, des armes, des icônes, des livres de patrimoine, le tout organisé comme un musée de collections.

Dans un autre bâtiment se trouvent les objets qui présentent la vie des habitants de cette région du pays, ainsi qu’une collection paléontologique et une autre pétrographique. La section des sciences de la nature présente des éléments de la flore et de la faune du Plateau de Moldavie, la collection ethnographique reflète les occupations, les costumes populaires et les traditions des habitants, et celle d’art plastique présente les œuvres de certains grands artistes de la région de Bârlad, mais pas seulement.

 

Bârlad : Bibliothèque « Stroe Belloescu »

La bibliothèque a été fondée en 1906, à l’initiative de certains intellectuels de Bârlad, qui ont réussi à réunir 300 volumes.

La bibliothèque « Stroe Belloescu » détient à présent un nombre inpressionnant de volumes et un important patrimoine de livres rares inscrit au patrimoine culturel national.

 

 

Bârlad : Casa Sturdza

Le bâtiment, monument historique, a été construit, à la fin des XVIIIe-XIXe siècles et a appartenu à Alecu (Alexandru) Sturdza, le chef de l’armée. Entre 1980-1993, le bâtiment a été consolidé et est devenu le siège du département d’art où ont été exposées 7 collections entrées comme donations dans le patrimoine du Musée. Le bâtiment a été cédé à la ville par les héritiers de la famille Epureanu.

Dans cet espace a fonctionné l’Administration Financière et, ces derniers temps, le Tribunal civil de Bârlad, jusqu’en 1977. A partir de 1978, suite aux démarches réalisées, il a été inscrit sur la liste des monuments qui doivent être sauvés de la démolition. Pour le moment il fonctionne sous le nom de Musée des collections.

 

 

Tutova  : la Réserve forestière « Pădurea » (la Forêt Bădeana), ayant une superficie de 58 ha, est située dans le sud du département, sur le territoire de la commune de Tutova.

La forêt Bădeana, réserve botanique, est le lieu idéal pour des excursions et représente l’un des rares vestiges des grandes forêts de sylvo-steppe du passé.

On y rencontre : le chêne duveteux, de différents rouvres, le chêne gris, variété de chêne, l’érable tartare, la manne, etc.

Parmi les éléments continentaux on peut rappeler les espèces : des mouchetures de printemps, l’amandier petit, des campanules, la céphalaire, la colchique, le safran, l’iris, la rose petite.

 

 

Bogdăniţa : L’Église en bois « Saint Nicolas » de l’ancien ermitage Cârţibaşii

Elle a été bâtie en 1833 par l’échanson Gheorghe Oprişan et son épouse, Ruxanda, sur l’emplacement d’une église datant de 1753 (fondée par le prêtre Ştefan Bostaca et les familles Pălădeşti, Buciumăneşti et Cornii).

L’iconostase date du XIXe siècle, avec une peinture huile sur bois.

 

Fruntişeni : L’Église « Saint Nicolas » et « la Sainte Trinité » du monastère Grăjdeni, village de Grăjdeni

Elle a été bâtie vers 1862 par l’évêque Anania, sur l’emplacement de l’ancienne église de l’ermitage ayant la fête patronale la « Saint Nicolas » datant du XVIe siècle.

 

Le naos abrite l’icône royale datant du XIXe siècle : « La Vierge Marie et l’Enfant », faiseuse de miracles, peinte en huile sur bois, avec une entaille argentée.

 

Zorleni : le Monastère Bujoreni 

L’établissement monastique a été fondé aux XVIe–XVIIe siècles (env. 1602), comme ermitage de la famille Bujoreanu, sur le domaine du même nom, dans un endroit isolé, dans la forêt.

L’église a été construite par la contribution financière des bergers venus de la montagne pour y passer l’hiver avec leurs troupeaux de moutons, avec la fête patronale « l’Assomption de la Vierge Marie », elle a été reconstruite toujours en bois, à la fin du XVIIIe siècle, par le boyard gouverneur Gavril Conachi.

Elle abrite le tombeau du fondateur, dans une niche située dans le mur entre le naos et le pronaos.

On peut y être hébergé.

 

6.       Le Trajet : Zorleni – Costeşti – Deleni – Costeşti (Podul Doamnei) – Muntenii de Jos - Vaslui

 

Zorleni : Le Monastère Bujoreni

 

Costeşti : Le Monastère Pârveşti, village de Pârveşti

Le monastère a été fondé en 1666 par le gouverneur Apostol Talpeş et ses petits-enfants, Ioan et Simion Popescu, maréchaux de la cour de Bilahoi, et elle a été ensuite reconstruite en 1816-1820 par le moine Nicodim Popescu, héritier des fondateurs, avec le commandant de cavalerie Gh. Gociu et Ioan Nedelcu.

L’ensemble est composé de deux constructions en bois, l’église « Saint Nicolas » et la tour-clocher .

L’église a été construite entre1816 et 1820 à l’initiative de Nicodim Popescu moine, Gheorghe Gociu commandant de cavalerie et Ioan Nedelcu, sur l’emplacement d’un établissement plus ancien, datant de 1666. Y sont préservés de la peinture et du mobilier d’époque.

La tour-clocher a été construite en 1820, à l’initiative de Nicodim Popescu, moine, Gh. Gociu, commandant de cavalerie, et Ioan Nedelcu, et représente un exemplaire unique dans l’éparchie de Huşi grâce à son décor et à sa structure.

 

Deleni : Le Monastère Moreni, village de Moreni

Il a été fondé au XVIe siècle, comme ermitage, pendant le règne de Petru Rareş, par l’intendant de l’armée Lupan Buznea et son épouse, Maria, sur leur domaine situé sur dans la vallée de la petite rivière Ghilahoi, à laquelle il a emprunté son nom d’ermitage Bilavoi ou l’ermitage de Lupan.

L’église avec la fête patronale « l’Assomption de la Vierge Marie », construite vers 1540, a été refaite après l’incendie qui l’a ravagée au XVIIIe siècle (v. 1770). Au XIXe siècle (v. 1853), a été construite une nouvelle église en bois et torchis par les moines avec l’aide de deux chrétiens, Horduna et Giuşcă.

Le monastère peut assurer des services touristiques œcuméniques et culturels

 

Costeşti : Podul Doamnei (le Pont de la Dame), village de Chiţcani
Sur le chemin qui relie la localité Roşieşti de la route Vaslui-Bârlad (DN 24), au kilomètre 97, se trouve le pont en pierre connu sous le nom de « Podul Doamnei » (le Pont de la Dame).

Le monument a été construit en 1841 par le prince Mihai Sturdza, conformément aux deux inscriptions écrites en langues roumaine et latine et qui se trouvent au milieu des rampes, sur la façade qui donne sur la route, encadrées dans des médaillons sculptés en pierre : « Ce pont a été construit sur l’ordre du prince Mihai. A. Grigoriu Sturza VV prince des Terres de Moldavie en l’an VIII an de son règne et après sa construction … il a été … ouvert pour les passeurs le 8 novembre 1841. » (texte écrit en langue roumaine avec des caractères cyrilliques, sur le côté sud, ultérieurement refait).

 

Muntenii de Jos – Village de Băcăuani : la Statue équestre d’Étienne le Grand à Podul Înalt (à 10 km de Vaslui), a été érigée à la mémoire du grand prince moldave, qui a obtenu sur ces terres l’une des victoires les plus impressionnantes de l’histoire du pays : le 10 janvier 1475, l’armée d’Étienne le Grand, inférieure du pont de vue du nombre de ses soldats, a écrasé les armées turques menées par Suleiman Paşa (Soleiman le Magnifique).

Le monument a été dévoilé le 25 octobre 1975, à l’occasion de la célébration des 500 années de la victoire des Moldaves menés par Étienne le Grand contre les Turcs.

Sur la façade principale du socle se trouve l’inscription, écrite avec des lettres en relief, en bronze, « Étienne le Grand, Prince de la Moldavie, 1457-1504 ».

La statue est considérée comme une œuvre de référence pour la sculpture contemporaine, ce qui a valu au sculpteur Mircea Ştefănescu le prix de l’Académie roumaine « Ion Andreescu ».

 

7.       Le Trajet : Huşi – Pădureni – Dimitrie Cantemir – Huşi

 

Huşi : L’Evêché de Huşi

L’ensemble architectural de l’évêché de Huşi (XVe-XXe siècles) est constitué de l’église « les Saints Apôtres Pierre et Paul », la tour-clocher, le palais de l’évêché, les cellules des moines et le mur d’enceinte.

L’Evêché de Huşi a été installé, en 1598, dans la cour princière d’Étienne le Grand à la fin du XVe siècle.

L’église avec la fête patronale « les Saints Apôtres Pierre et Paul » (1753-1756) a été construite sur les fondations de l’église princière de 1495. Le palais de l’évêché, construit entre 1771 et 1792, comprend aussi les caves de la maison princière.

Le mur d’enceinte, construit entre 1826-1848, a été refait en même temps que la construction de la tour de porte, en 1938. 

 

Le Palais de l’Evêché de Huşi a été construit entre 1771 et 1792, à l’initiative de l’évêque Inochentie, et finalisé par l’évêque Iacob Stamati. Il a été érigé sur l’emplacement des maisons de l’Evêché qui ont brûlé en 1711 et qui ont été refaites en 1714 par l’évêque Sava, avec l’aide du prince Nicolae Mavrocordat, sur les ruines du palais princier.

 

Le Musée de l’éparchie de Huşi – établissement de culture et de spiritualité orthodoxe, comprend les témoignages les plus valeureux de l’art plastique et décoratif de l’éparchie de Huşi (XVIe -XIXe sicles), ainsi qu’un important trésor de livres anciens roumains et étrangers (XVIIe-XIXe siècles).

 

Huşi : Musée de la viticulture

C’est un musée unique, qui a été créé et accueilli par l’École Viticole de Huşi, par le Prof. Dr. Avram D. Tudosie, qui a créé un véritable sanctuaire du vin, pour laisser aux générations futures d’importantes informations concernant les outils et les techniques de transformation du raisin en vin utilisées autrefois, et même encore aujourd’hui, à Huşi.

Le musée abrite une très riche collection de bouteilles de vins, qui datent de 1949, parmi lesquelles on retrouve des cépages du vignoble de Huşi, mais aussi des cépages étrangers.

L’une des pièces importantes qu’on retrouve dans la pressoir c’est la cave, ou le repasseur, dont les dimensions sont 3 mètres de longueur sur un diamètre de 60 centimètres, réalisé sous la forme d’un auge à partir d’un tronc d’arbre creusé, où était piétiné le raisin, dans un sac en chanvre spécialement conçu à cet effet.

Ici peuvent être organisées des soirées de dégustation de vins pour les spécialistes et les touristes.

 

Pădureni : Le village Pădureni se trouve à proximité de Huşi et se distingue par la grande variété des constructions et par la richesse des éléments d’art populaire. C’est ici qu’a été créé l’Ensemble folklorique « Stejărelul », par un instituteur du village, ensemble à la renommée nationale et internationale (des spectacles peuvent être organisés).

La forêt Dobrina, à côté de Huşi (où se trouve aussi une auberge touristique), offre des moments de détente et de loisirs aux locaux et aux touristes.

 

Dimitrie Cantemir : L’Église en bois « l’Entrée de la Vierge Marie dans l’Église » du monastère « Dimitrie Cantemir »

La construction est attribuée à la famille du prince Dimitrie Cantemir (env. 1692). Construite initialement dans le village de Silişteni, elle a été transférée sur l’emplacement actuel XVIIIe siècles, grâce à la communauté du village, sur l’emplacement de l’ancienne église de l’ermitage Grumezoaia, fondée vers 1668. L’aspect actuel est dû à la restauration de 2004.

 

 

8.       Bârlad - Zorleni – Mugeni

 

Bârlad : l’Église « Saint  Elie » de la corporation des pelletiers, l’Église Princière « l’Assomption de la Vierge Marie »,

le Musée Vasile Pârvan, la Bibliothèque « Stroe Belloescu », la maison Sturdza.

 

Zorleni : le Monastère Bujoreni

 

Murgeni : Cârja est une localité qui a emprunté son nom au boyard du même nom, Cârjă, qui détenait une très grande partie de terrain sur l’actuel territoire du village. Cette appellation a traversé les siècles.

Cârja est reconnue aujourd’hui dans le département de Vaslui pour ses fermes piscicoles, et elle était aussi connue pour le potentiel naturel dont elle disposait, grâce aux étendues d’eau, un véritable paradis pour les oiseaux aquatiques, parmi lesquels on peut citer : cygnes, canards et oies sauvages, des hirondelles d’eau, des foulques, des cormorans, des aigrettes, des spatules, des cigognes, des mouettes et des pélicans.

La variété des espèces de poissons trouvés jusqu’à il y a quelques années dans les eaux de Cârja attirait un grand nombre de pêcheurs professionnels et amateurs. Parmi ces espèces, on peut rappeler : la carpe, la carpe-carassin, la tanche, le cornouiller, la brème, le silure, le brochet, la perche. On peut faire des promenades en barque sur le lac.

 

 

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